La mobilisation des enseignants (37,9% dans
le premier degré, 13,2% dans le second selon le rectorat) contre la
politique éducative et budgétaire du gouvernement n'a pas trop
perturbé l'école. Les enseignants n'ont pas défilé cette fois, ils
se sont rassemblés sur le parvis de Sonis, à Pointe-à-Pitre, pour
une prise de paroles.
Une centaine de personnels enseignants
avait fait le déplacement. Pourtant, les griefs à l'égard du
ministre Luc Chatel sont de taille : 85 postes supprimés dans le
premier degré, 70 dans le second et 5 postes administratifs à la
prochaine rentrée.
« Je refuse d'être un zombi »
Guy-Luc Belrose, secrétaire général du
syndicat, a exprimé le ras-le-bol de la profession. «
Problèmes...