Des enseignants en souffrance

Des enseignants en souffrance

Nathalie CALIMIA-DINANE
Hier, les enseignants n'ont pas défilé. Ils se sont réunis sur le parvis du centre culturel Sonis, à Pointe-à-Pitre.
Hier, les enseignants n'ont pas défilé. Ils se sont réunis sur le parvis du centre culturel Sonis, à Pointe-à-Pitre.

Le Snes-FSU a appelé les enseignants à la grève, hier matin pour dire non à « la suppression de 160 postes, un plan social dans l'Éducation nationale » et pour « combattre la remise en cause des statuts des personnels... » Le mouvement a été moyennement suivi.

La mobilisation des enseignants (37,9% dans le premier degré, 13,2% dans le second selon le rectorat) contre la politique éducative et budgétaire du gouvernement n'a pas trop perturbé l'école. Les enseignants n'ont pas défilé cette fois, ils se sont rassemblés sur le parvis de Sonis, à Pointe-à-Pitre, pour une prise de paroles.
Une centaine de personnels enseignants avait fait le déplacement. Pourtant, les griefs à l'égard du ministre Luc Chatel sont de taille : 85 postes supprimés dans le premier degré, 70 dans le second et 5 postes administratifs à la prochaine rentrée.
« Je refuse d'être un zombi »
Guy-Luc Belrose, secrétaire général du syndicat, a exprimé le ras-le-bol de la profession. « Problèmes...

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