• Jean-Paul Le Pelletier : Président
• Richard Gabriel : 1er Vice-Président
• Alex Madeleine : 2e Vice-Président
• Tony Succar : 3e Vice-Président
• Yann Du : 4e Vice-Président
• Jacky Pierre-Marie : 5e Vice-Président
• Vladimir Mangachoff : 6e Vice-Président
• Yves Bellemare : Trésorier / Adjoint : Valérie Thérésine
• Richard Lee : 1er secrétaire
• Franis Monier : 2e secrétaire
• Joseph Ho : 3e secrétaire
« Quand un Président démissionne, il ne s’attend pas à ne pas retrouver son siège, a commenté Jean-Paul Le Pelletier, à l’annonce des résultats. Je voulais voir si on me faisait confiance. Car je suis à la recherche de membres consulaires qui s’engagent pour travailler et qui soient de la plus parfaite loyauté. Pas des gens qui veulent juste leurs places de parking gratuites à l’aéroport ». L’ambiance de travail des prochaines semaines risque d’être quelque peu tendue.
« Cette réélection est une déception pour les salariés », a commenté Stanislas Armien, secrétaire général du syndicat UTG/CCIRG.
Mi-octobre, le syndicat avait alerté les membres sur la situation « agonisante » de la Chambre, « résultat d’une gestion désastreuse menée par un président démissionnaire ». Le syndicat regrette « des prises de décision hasardeuses et irréfléchies ». « il n’y aura pas de mise sous tutelle » a déclaré ce matin le directeur du Trésor Public Jean-Claude Hernandez.
Attaqué, Jean-Paul Le Pelletier a lui aussi interpellé les élus, se plaignant d’agissements qui n’incombent pas uniquement au syndicat. Il évoque « des démarches et des demandes de la présidente par intérim et de Carole Ostoréro visant à fournir (à plusieurs membres, ndlr) des éléments juridiques et financiers relatifs, étrangement et exactement, aux mêmes sujets que ceux soulevés par la section syndicale ».
Forte de ces 14 voix (sur 33) portés sur son nom, Carole Ostoréro se considère désormais dans une « opposition constructive, dans l’intérêt de la Chambre ».
« Il n’y a toujours pas d’opposition à la Chambre, nous ne sommes pas dans une configuration politique. Nous n’avons pas de vision différente du développement », a répondu, agacé, Jean-Paul Le Pelletier.
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