Malaury Eloi, réalisatrice engagée

Malaury Eloi, réalisatrice engagée

Estelle VIRASSAMY
Malaury Eloi s'exprime à travers le cinéma et plus particulièrement la réalisation de documentaire. (Dominique CHOMEREAU-LAMOTTE)
Malaury Eloi s'exprime à travers le cinéma et plus particulièrement la réalisation de documentaire. (Dominique CHOMEREAU-LAMOTTE)

À 25 ans, Malaury Eloi s'attaque à son deuxième projet documentaire. Après Chanzy Blues, la jeune réalisatrice souhaite montrer les difficultés sociales rencontrées par une partie de la population, avec L'homme-vertige.

« Pour moi, la création est un acte de résistance. L'art, c'est politique. Créer, c'est résister à un système qui cherche à nous oppresser, affirme Malaury Eloi. On peut créer avec énormément de liberté, dire les choses de la manière la plus innovante, la plus artistique, mais le propos est important. »
Âgée de 25 ans, la jeune femme a choisi la réalisation pour s'exprimer. Plutôt que de montrer des images de cartes postales de la Guadeloupe, elle pointe du doigt une réalité parfois bien sombre à travers son travail.
Son premier court-métrage de 30 minutes, Chanzy Blues (2017), réalisé dans le cadre des ateliers Varan (lire par ailleurs), met en exergue les conditions de vie des habitants de ce quartier populaire de Pointe-à-Pitre. Depuis des années, la cité HLM de Chanzy est en attente de démolition. « J'avais déjà une sensibilité artistique. Je faisais de la photographie et je m'intéressais au documentaire, explique Malaury Eloi. Entre 2016 et 2017, j'ai suivi une formation de cinq mois aux ateliers Varan. J'ai réalisé...

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