La pièce de théâtre raconte un morceau de
vie du peintre Jean-Michel Basquiat d'origine haïtienne et
portoricaine. « Une période pas ou peu connue de son travail,
explique la metteur en scène. J'ai choisi la période qui va de la
fin des années 70 au début des années 80. Basquiat se fait alors
connaître par des messages lapidaires et des graffitis sous le
pseudo de Samo, que l'on peut traduire par : toujours la vieille
même merde. En fait, il revisite des critiques sur la société de
consommation... »
Pourquoi cette période précisément ?
Laëtitia Guédon poursuit : « Parce que c'est une période sensible
où un artiste se crée une identité. C'est juste avant qu'il ne
devienne la star qu'il deviendra. J'ai vraiment été intéressée par
la naissance d'un artiste » .