Le sondage Ipsos commandé par la Région
pour éclairer les débats qui débutent ce matin dans l'hémicycle de
Basse-Terre, réserve peu de surprises à nos élus. L'institut de
sondage a cherché à connaître la perception par les Guadeloupéens
de leur situation de vie actuelle au niveau individuel et collectif
et a sollicité leur point de vue et leurs préférences sur les
options politiques et sociétales à envisager l'avenir.
Ipsos a découpé son étude en cinq grands
chapitres : l'état d'esprit des Guadeloupéens, les priorités
d'action politique souhaitées, l'évolution statutaire et
institutionnelle désirée, à qui faire confiance pour améliorer la
situation en Guadeloupe et l'indice de mobilisation sociale.
Il ressort de l'étude que les
Guadeloupéens, s'ils ressentent les effets de la crise résistent
plutôt bien à cette période morose. Ils sont inquiets pour l'avenir
mais trouvent refuge dans les valeurs fortes de la société
guadeloupéenne : la solidarité et la famille. Leur préoccupation
majeure est, et cela n'est pas nouveau, la situation de la jeunesse
dans l'archipel. « Il faut régler le problème de la formation et de
l'emploi des jeunes » , hurlent-ils aux élus. Comme il faut
s'atteler...