« Silence » , crie Axel,
assistant-réalisateur, au balcon de la mairie. Ses locks en chignon
sur la tête, il lance dans un anglais parfait « shooting » . Sur le
plateau du tournage Death in paradise, les cultures se
mêlent. La langue de Shakespeare côtoie celle de Molière et celle
de Max Rippon. Pleins feux à l'étage, sur la salle de
délibérations, transformée lundi, en tribunal anglais, pour le
énième épisode de la série franco-anglaise. Axel suit des yeux les
techniciens, oreillettes et talkie-walkie en main. L'un d'eux
allume une cigarette, un autre autre s'installe dans une voiture.
Ils attendent. Les projecteurs sont focalisés sur le plateau du
tournage....